Cours de Morale | En tant que remplaçant [Veronica, Caroline et les élèves de la classe]

Georges m'avait demandé de remplacer un des profs de morale qui était absent pour plusieurs jours. C'est donc pourquoi je ne me dirigeais point vers le A14, qui était ma classe habituelle, mais plutôt vers le B35, la classe de mon collègue. Ce n'était vraiment pas tout près de ma classe, je dûs donc marcher beaucoup, mais comme j'étais à l'heure, je pris mon temps. Je n'étais jamais venu dans cette partie de l'école, et, en tant qu'assez nouveau instituteur, je n'avais pas encore fait la visite complète de l'école. J'arrivai dans le couloir et parcourus les numéros de classe des yeux, jusqu'à tomber sur celui que je cherchais. En même temps, il était impossible de la rater car un rang d'élèves bruyants et indisciplinés se tenait devant. Je regrettai alors d'avoir pris mon temps et les fit vite rentrer en classe, de peur que le professeur d'à côté ne sorte, dérangé par ce boucant.

Mais alors, je me rendis compte que j'avais oublié ma malette à la salle des profs. Je dis à mes élèves d'entrer et de patienter quelques minutes dans le calme. Je me dépêchais tant que possible. Lorsque je reviens, les élèves étaient debouts derrière leurs chaises, calmes, ce qui me parut bizarre. Et s'ils étaient en train de me tendre un piège ? Je décidai donc de rester sur mes gardes. J'installai mes affaires à mon nouveau bureau provisoire, ouvris mon cours et relevant la tête pour les inviter à s'asseoir, je me rendis compte que Veronica était dans la classe. Une immense joie me submergea lorsque je lui souris. Mais elle ne dura pas longtemps car elle fut tout de suite suivie d'un immense stress qui me skotcha sur place. Là, dernier banc, dernière rangée, une élève calme était plongée dans son cahier, dessinant. Elle ne m'avait pas vu, mais moi oui. Elle avait de longues boucles blondes et un t-shirt légèrement décolté qui laissait entrevoir sa jolie peau blanche. Lorsque Caroline releva la tête, mes mains commencèrent à trembler et je m'assis, de peur de tomber devant toute la classe. Caroline avait rougi, et moi, assis, et bloquant devant mon cahier, parvenant tant bien que de mal à bafouiller un " ouvrez vos cahiers ", je ne me sentais vraiment pas dans mon assiette ...

Je rangeai mes affaires au plus vite. Une douleur me labourant le ventre. J'avais faim. Des bruits se faisaient entendre de temps en temps. Heureusement, ça ne faisait que commencer ; et les élèves n'avaient rien entendu.

je refermai la porte derrière moi, la ferma à clef, toujours dans mes pensées. Cette leçon n'avait pas été si mal finalement, Caroline n'avait jamais levé le doigt, je ne l'avais pas interrogé, préférant l'ignorer pour ne pas rougir. Je tournai à l'angle d'un couloir et bouscula la personne qui arrivait dans l'autre sens. Une élève. Elle avait laché tous ses cahiers qui étaient tombés à terre, tous éparpillés, ouverts sur le sol. Tanpis ! Elle n'avais qu'à regarder où elle marchait. Non, mais les gens se croient tout permis ! Je relevai la tête, bien décidé à lui faire une remarque, mais malheureusement pour moi, il est évident que l'élève que j'avais bousculé était Caroline.

" Euh ... Désolé, j'étais pressé et ... je ne regardai pas où j'allais ... je ...
- Non non c'est moi, répondit-elle, j'avais oublié mon dîner au casier et j'ai fait demi-tour..."

Je me baissai pour l'aider à ramasser ses affaires. Ma main frolla la sienne, je ressentis un frison. Elle leva les yeux. Ils étaient magnifiques. Nous nous relevâmes et un silence s'installa, qui fut interrompu par ... le grondement de mon estomac affamé. J'eus un rire nerveux, dis que j'avais faim.

" Pas la peine de retourner chercher vos tartines, dis-je pour rattraper mon cas, je vous paye un repas. Direction le Grill !
- Euh, ok. Mais, il faut que je prévienne mes amies que je ne mangerai pas avec elles, je vous rejoins là-bas.
- Ok, à tantôt !
- A tantôt "

J'avais d'immenses crampes au ventre. Mais ce n'était pas de faim ...

WAW! C'est le seul mot qui me vient à l'esprit pour l'instant!

On attendait (bruillament, j'avoue) le prof de morale puis, quand il est arrivé, il repartit aussitôt car il avait oublié son sac. Il nous avait fait rentré et je m'étais installée au fond, comme d'habitude. C'est alors que je sentis un regard insistant. Je relevai la tête et aperçus... l'inconnu du parc!

C'était donc bien un prof, comme je le pensais mais il s'agit précisément de MON prof de morale! Enfin le remplaçant. Il parut tout troublé de me voir dans sa classe et je me sentis rougir. Il s'assit ensuite et nous demanda d'ouvrir nos cahiers. Il ne m'interrogea pas une seule fois mais je ne levais pas le doigt non plus. Il est vrai que j'avais une occupation un peu plus interressante que de répondre à ses questions. J'étais, comme d'habitude, le nez dans mon cahier de dessin mais cette fois, je ne dessinais pas les autres élèves. Je dessinais M.CHAMB!!Ce mec est vraiment trop beau! Avec sa peau bronzée et ses cheveux noirs! Il portait une chemise blanche dont les deux premiers boutons n'étaient pas attachés, laissant entrevoir son torse...

Perdue dans mon admiration, la sonnerie me fit sursauté. Je ramassai mes affaires en hâte et me précipitai vers le restaurant scolaire pour rejoindre mes amies.

Arrivée au resto, je me rendis compte que j'avais oublié mes tartines aux casier et fit demi-tour. Dans ma hâte, je bousculai quelqu'un, M.Chamb! Je me confondis en excuses mais il s'excusa aussi. Mes cahiers étaitent tombés et on se pencha tous les deux pour les ramassé. Il voulut ramasser mon cahier de dessin mais j'avançai vite ma main pour le prendre avant lui de peur que le dessin que j'avais fait de lui ne tombe et qu'il le voit. Il ne remarqua rien, nos mains se frolèrent et un silence s'installa. On se redressa puis il eut un petit rire et m'invita à déjeuné. J'accepter mais allai d'abord prévenir mes amies.

Suite : le Grill

HUMAINS ♥ Messages : 6

C'était mon premier jour de cours à Brown, et c'était difficile pour moi de m'y retrouver dans cet énorme campus. Je suis arrivé dans une classe où un professeur donnait déjà cours. Je suis arrivé et, comme un idiot, j'ai dit :
- Je pense que je me suis trompé...
- Oui, je pense aussi. m'a répondu le professeur.
- Je suis nouveau... Euhh... Est-ce que vous pourriez m'indiquer où est la classe de mathématiques ? Le.. B152 je crois.
- Oui bien entendu. Vous suivez ce couloir et c'est la troisième portes à droite.
- Merci.
Et je suis parti

Deuxième cours en tant que remplaçant. Caroline s'était rapprochée de quelques bancs. J'essayais quand même de "l'ignorer" un peu, de peur de rougir devant toute la classe. Ce qui fut dur car elle avait décidé de participer cette fois.

J'étais en plein dans mon cours quand la porte s'ouvrit. Un homme que je n'avais jamais vu entra. Il était plutôt BG, ce qui, je dois dire m'énerva un peu. Je déteste avoir de la concurrence. Il me dit qu'il s'était trompé de classe et me demanda si je pouvais lui indiquer la classe de math qu'il devait rejoindre. Apparement, il était nouveau. Je lui expliqua le chemin pour qu'il se barre. Une fois partit, tous les élèves se mirent à rire. Je rigola avec eux. Je vis l'homme qui faisait demi-tour. L'idiot, il avait pris le mauvais couloir ! Les élèves rigolèrent encore plus, je dus les faire taire, car toute l'école nous aurait entendu ! Nous reprîmes notre cours...

Caroline dessinait dans son cahier, comme à son habitude. Je ne pouvais résister plus. Je fis mine d'aller chercher un livre dans l'armoire au fond de la classe et en passant à côté d'elle, je louchais sur sa feuille. Je faillis tomber dans les pommes devant mon portait parfaitement et magnifiquement dessiné de la main de Caroline ...

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